
C’est un fait : le vin sans alcool gagne en popularité. Chaque année, 10 millions de bouteilles sont vendues en France (entre 1 et 2 % des ventes de vin en France). C’est un marché qui progresse de 10 à 15 % d’année en année et la France est en retard à ce sujet contrairement aux pays d’Europe du Nord ou à l’Asie.
Face aux nouvelles attentes des consommateurs, notamment en matière de santé et de modération, et aux nouvelles tendances de désalcoolisation (au-delà du simple Dry January), ce marché en pleine croissance interpelle de nombreux producteurs.
Mais derrière cette tendance, quelles sont les adaptations nécessaires pour produire du vin sans alcool et à quel prix ? Est-ce un pari gagnant pour vous en tant que vigneron ou un simple effet de mode ?
Un marché en pleine expansion
Le vin sans alcool n’est plus un simple produit de niche. En France, où le vin fait partie du patrimoine culturel, les mentalités évoluent sous l’influence des nouvelles habitudes de consommation.
Les jeunes générations, soucieuses de leur santé et moins enclines à la consommation excessive d’alcool, se tournent vers des alternatives comme les boissons faibles en alcool ou sans alcool.
Par ailleurs, le vin apparaît pour les jeunes générations comme peu moderne, complexe à appréhender et cher. Elles se tournent ainsi plus volontiers vers la bière (y compris sans alcool) ou les cocktails (avec ou sans alcool).
Selon les études de marché, les ventes de vin sans alcool ont connu une forte progression ces dernières années, notamment dans les pays anglo-saxons et en Europe du Nord. Des enseignes de grande distribution et des cavistes spécialisés proposent désormais une gamme variée de ces produits, témoignant d’un engouement grandissant.
Comment produire du vin sans alcool ?
Produire du vin sans alcool ne consiste pas simplement à fabriquer une boisson sans éthanol (sinon, autant se contenter de faire du jus de raisin).
Étape 1 : la vinification traditionnelle
Avant de devenir un vin sans alcool, le raisin suit les étapes classiques de la vinification : fermentation alcoolique, élevage, assemblage. Ce processus permet d’obtenir une base de vin aux qualités organoleptiques spécifiques.
Étape 2 : la désalcoolisation
Une fois le vin produit, il doit être privé de son alcool. Plusieurs techniques peuvent être employées :
- L’évaporation sous vide : le vin est chauffé à basse température (moins de 30°) sous vide afin d’éliminer l’alcool tout en préservant ses arômes
- L’osmose inverse : une filtration spécifique qui sépare les molécules d’alcool du reste du vin
- La distillation par colonne de cônes rotatifs : une méthode plus douce qui permet de conserver un maximum d’arômes.
Bon à savoir : on devrait plutôt parler de vin désalcoolisé plutôt que de vin sans alcool car il reste un léger pourcentage d’alcool dans le produit final (moins de 1,2 % selon la législation). Au Royaume-Uni, on parle de NOLO (No Alcohol Low Alcohol), pour désigner les boissons allégées en alcool.
Le vin sans alcool demande un investissement conséquent
La production de vin désalcoolisé représente un coût supplémentaire non négligeable pour vous en tant que producteur viticole. Plusieurs facteurs influencent ce coût :
- Les équipements de désalcoolisation : ces technologies nécessitent des investissements importants, allant de plusieurs centaines de milliers à plusieurs millions d’euros selon votre capacité de production
- Les pertes en volume : la désalcoolisation entraîne souvent une réduction du volume final de vin produit
- L’adaptation des procédés de vinification : certaines techniques, comme l’osmose inverse, nécessitent des ajustements pour préserver l’équilibre du vin.
En moyenne, on estime que la production d’une bouteille de vin désalcoolisé revient à 1,50 € plus cher que celle d’une bouteille de vin traditionnelle.
Pour que vous soyez rentable, ces coûts doivent être compensés par une demande suffisante, ce qui ne semble pas (encore) être le cas…
La nécessité de recherche et développement pour proposer un vin désalcoolisé de qualité
Votre défi principal reste de maintenir une qualité gustative proche d’un vin classique. L’alcool joue en effet un rôle clé dans la structure et la perception des arômes. Une désalcoolisation mal maîtrisée peut donner un vin plat, manquant de corps et d’intensité.
Pour pallier ce problème, il faut travailler sur des techniques d’assemblage et d’ajout d’extraits aromatiques naturels. Il est possible d’utiliser des cépages plus expressifs ou des levures spécifiques pour améliorer la complexité du vin sans alcool.
Mais il faut donc également prendre en compte dans les coûts les essais et les ajustements indispensables pour concevoir un vin sans alcool qualitatif.
Les amendements organiques, un soutien pour des vignes plus résistantes
Si la production de vin sans alcool repose essentiellement sur des procédés technologiques, la qualité du raisin joue un rôle clé. Un sol bien équilibré, riche en nutriments et en micro-organismes, permet d’obtenir des raisins plus concentrés en arômes et en structure.
L’utilisation d’amendements organiques est indispensable en ce sens si vous souhaitez vous lancer dans la production de vin sans alcool.
En améliorant la capacité d’échange cationique des sols, en renforçant la rétention en eau et en limitant le stress hydrique, les amendements organiques contribuent à la production de raisins de qualité, un élément essentiel pour obtenir un vin sans alcool expressif et équilibré.
Le vin désalcoolisé : un pari rentable sur le long terme ? L’avis d’Agrilor
Malgré les défis, le marché du vin sans alcool offre des opportunités intéressantes. Il ne faut pas voir cette tendance comme un moyen de sauver le secteur viticole mais comme un nouveau marché à conquérir.
Les consommateurs recherchent des alternatives saines et premium, prêts à payer un prix similaire à celui d’un vin classique.
Cependant, réussir sur ce marché nécessite un savoir-faire spécifique et une capacité d’innovation constante. Il ne suffit pas de retirer l’alcool : il faut proposer un produit de qualité, qui puisse séduire à la fois les amateurs de vin et les nouveaux consommateurs.
D’où la nécessité de recherche et de développement d’un produit haut de gamme pour émerger sur ce nouveau marché.
L’argile montmorillonite en agriculture et maraîchage : un allié pour des sols équilibrés
L’argile montmorillonite est un amendement parfait pour l’agriculture biologique, aussi bien pour les cultures maraîchères que pour les grands espaces agricoles.
Elle améliore la rétention d’eau, un atout crucial pour les cultures sur sols sableux ou soumis à la sécheresse. L’argile protège ainsi les plants du stress hydriques en réduisant l’évaporation de l’eau dans le sol.
De plus, l’argile montmorillonite permet de réguler le pH du sol, corrigeant les excès d’acidité, inéluctables lors de cultures intensives.
Elle favorise l’absorption des nutriments grâce à sa capacité d’échange cationique élevée, permettant aux cultures de mieux se développer et vous faisant gagner en rendement.
L’argile montmotillonite permet également de :
- Maintenir une humidité stable pour faire croître des cultures plus résilientes
- Stimuler la vie microbienne du sol, améliorant sa fertilité naturelle
- Limiter le ruissellement et l’érosion, notamment sur des terrains en pente
- Réduire l’utilisation d’intrants chimiques en limitant l’appauvrissement des parcelles agricoles.
L’argile montmorillonite en horticulture et pépinière : un développement facilité des jeunes plants
Si vous cultivez des plantes sous serre ou en pots, l’argile montmorillonite est également une alliée de taille. Elle :
- Stabilise l’humidité dans le substrat, évitant les chocs hydriques pour les jeunes plants
- Favorise le développement racinaire en facilitant l’accès aux nutriments
- Améliore la structure du substrat, notamment dans les mélanges avec du compost ou du terreau.
Un amendement naturel pour des espaces verts resplendissants
Si vous êtes gérez les espaces verts de votre collectivité ou que vous devez entretenir des pelouses municipales, vous cherchez sans doute à maintenir un gazon dense et des plantes ornementales en bonne santé, à moindre coût.
L’argile montmorillonite apporte une réponse efficace à votre problématique en améliorant la structure des sols sablonneux, souvent sujets à un drainage excessif. Son pouvoir de rétention en eau réduit le besoin d’irrigation, ce qui représente une économie importante et permet de conserver des espaces verts en bonne santé en période de restrictions hydriques.
Par ailleurs, en stabilisant le pH du sol et en optimisant la fixation des éléments nutritifs, elle crée un environnement optimal pour la croissance des plantes ornementales et des graminées utilisées dans l’aménagement paysager.
L’argile montmorillonite pour un gazon résistant sur les terrains de sport
Conserver un gazon dense et en bonne santé sur un terrain de football, de rugby ou de golf n’est pas une mince affaire ! Constamment piétinés, ces terrains demandent un entretien de tous les instants.
L’ajout d’argile montmorillonite dans les sols des terrains de sport a plusieurs bénéfices :
- Le gazon se montrera plus résistant grâce à une disponibilité optimale des nutriments
- Vous réduirez le besoin d’arrosage des terrains de sport, un atout primordial en période de sécheresse
- Le sol sera moins compacté, ce qui préservera la qualité de rebond du ballon et une surface de jeu optimale pour les joueurs.
L’argile montmorillonite au service des hippodromes, des terrains équestres et des manèges
Les terrains de courses hippiques, comme celui de l’hippodrome de Bordeaux, nécessitent un sol bien structuré, résistant à l’érosion et offrant une souplesse adaptée aux performances des chevaux.
L’argile montmorillonite contribue à stabiliser ces sols en limitant l’accumulation de poussière. La réduction de la poussière assure un meilleur confort, notamment dans les manèges couverts, aussi bien pour la respiration des cavaliers que pour celle des chevaux.
Le maintien d’un bon niveau d’humidité est également un bénéfice offert par l’argile montmorillonite, ce qui permet de conserver un sol souple et confortable.
Par ailleurs, l’argile montmorillonite améliore la cohésion du sol, réduisant ainsi les risques de compactage, un problème fréquent sur les pistes de course. En optimisant la qualité du sol, elle assure une meilleure adhérence pour les chevaux, une plus grande élasticité des sols et limite les risques de blessures.
D’autres usages de l’argile montmorillonite : dépollution des sols et traitement de l’eau
Vous l’avez constaté, les usages de l’argile montmorillonite sont multiples. En voici deux autres.
Elle possède des propriétés absorbantes et détoxifiantes qui permettent d’absorber les métaux lourds et polluants, de limiter les excès d’azote ou de phosphore pour éviter la pollution des nappes phréatiques. Elle peut aussi être utilisée en combinaison avec des plantes capables d’extraire les toxines du sol pour plus d’efficacité.
L’argile montmorillonite peut piéger les particules et les impuretés agissant ainsi comme un média filtrant. Elle sera utile dans des bassins de phytoépuration afin d’améliorer la rétention des nutriments et de limiter la prolifération d’algues par exemple.
Dans quelle situation vous trouvez-vous ?
Vous êtes une collectivité cherchant à améliorer l’aspect de ses espaces verts ? Vous gérez un centre équestre et voulez améliorer le confort des chevaux et des cavaliers ? Vous êtes gestionnaire d’un terrain de sport et souhaitez conserver un gazon en bonne santé ?
Dans tous les cas, l’argile montmorillonite est votre alliée. Son utilisation s’inscrit en plus dans une démarche durable puisqu’elle est naturelle et permet de réduire l’usage de fertilisants chimiques et de pesticides. Elle permet également une gestion raisonnée des ressources hydriques.
Adopter l’argile montmorillonite d’Agrilor est un gage de qualité, de proximité et de traçabilité. Contactez-nous pour en savoir plus !