Le premier semestre de l’année 2019 s’achève à peine que déjà de nombreux articles de la presse régionale et nationale font état des enjeux auxquels le réchauffement climatique confronte les viticulteurs Français.

Ainsi le 4 juillet dernier, le quotidien Sud-Ouest publiait sous la plume de César Compadre un article qui témoigne des facultés d’adaptation dont font preuve des viticulteurs de la région Nouvelle-Aquitaine.

Son enquête l’a conduit du Gers aux marches de la Dordogne, à la rencontre de vignerons qui retravaillent d’anciens cépages locaux ou introduisent des variétés jusque-là ignorées dans le Sud-Ouest. Leur objectif est commun : s’adapter à des étés plus longs, plus chauds et plus secs et continuer à produire des vins qui conservent un pourcentage volumique stable gage de crus qui restent légers et digestes.

Dans ce contexte, la stratégie développée par la cave de Plaimont dans le Gers est de réhabiliter le manseng noir, délaissé pour son faible degré d’alcool et le tardif, abandonné car exposé au risque de pourrissement qu’entraînait sa vendange tardive. Du temps où les automnes étaient encore pluvieux.

En Dordogne, le château Laulerie ose pour sa part l’introduction du viognier, cépage emblématique des Côtes du Rhône blancs, exploité de Condrieu son berceau rhodanien, à Vienne, et à Valence dans la Drôme. Il s’agit d’un véritable miraculé puisque victime du phylloxera, il est exploité sur à peine vingt hectares autour de Condrieu en 1986.

Sources :
https://www.sudouest.fr/2019/06/18/vin-les-nouveaux-cepages-une-planche-de-salut-face-au-changement-climatique-6282790-713.php
http://www.vins-rhone.com/fr/cepage/viognier