Les collines de Vénétie ont été inscrites sur la liste du patrimoine naturel mondial de l’Unesco le 7 juillet dernier. Cette inscription prestigieuse d’une région fortement marquée par la monoculture intensive du Prosecco suscite de fortes critiques.

En effet, derrière l’image d’Épinal qui affiche des collines lumineuses aux courbes douces se dissimulent des pratiques viticoles intensives accusées d’avoir « bouleversé le territoire [Valdobbiadene et Conegliano – ndlr], défiguré les collines et détruit les prairies ».
La polémique émerge alors que l’Italie est, selon le magazine Forbes cité par Wine Meridian, le plus grand producteur de vin du monde devant la France et ce grâce à la production et à l’exportation du Prosecco, en passe de supplanter les ventes de Champagne sur le marché international.
Pour ses détracteurs, cette exploitation intensive de « l’or pur », à coups de déforestation et de chimie, menace désormais non seulement la biodiversité et la flore locales mais aussi la santé humaine et animale.
Ces pratiques viticoles doivent désormais évoluer pour répondre aux attentes d’un marché qui prise désormais toujours plus la consommation de produits sains, selon Noemi Mengo.

Sources :
« Courrier International » n° 1499 du 25 juillet au 13 août 2019.
http://www.winemeridian.com/news_it/prosecco_s_inquinamento_no_come_la_mettiamo__3152.html