La vigne conduite en biodynamie et la viticulture conventionnelle répondent différemment aux menaces climatiques et pathogènes.

Publiée le 15 novembre 2018 par la revue Scientific Reports, une étude participative conduite en Alsace par l’INRA de Colmar conclut qu’il existe une réponse particulièrement élevée de la vigne gérée en biodynamie face aux menaces climatiques et pathogènes. Selon Jean Masson, directeur de recherches à l’INRA de Colmar cité par la revue Vitisphère, « Les défenses naturelles sont plus élevées dans les vignes conduites en biodynamie, quels que soient le climat et la pression de pathogène ». En cause une plus forte expression des gènes d’immunité et des niveaux plus élevés de métabolites secondaires antifongiques et anti-oxydatifs.

Construite collectivement, cette étude a réuni l’ensemble de ses parties prenantes avec l’objectif de lever les controverses nourries par une partie de la communauté scientifique et par les viticulteurs conventionnels sur les niveaux de rendements revendiqués par leurs homologues travaillant en biodynamie.

Les connaissances produites par ces travaux pourraient aider à résoudre les désaccords entre les différents praticiens et contribuer au développement d’un modèle de viticulture durable tant attendu.

Sources :
http://www.inra.fr/Chercheurs-etudiants/Agroecologie/Toutes-les-actualites/vignes-en-conduite-biodynamique
https://www.nature.com/articles/s41598-018-35305-7#Sec1
https://www.vitisphere.com/actualite-89054-Les-defenses-naturelles-plus-elevees-pour-les-vignes-en-biodynamie.htm