En viticulture, la complantation – ou racottage – consiste à remplacer les plants sans arracher l’intégralité d’une parcelle. Son objectif est de maintenir les rendements de la vigne tout en respectant les obligations de densité fixées par les décrets d’appellation. Et bien que courante, cette opération se solde chaque année par un taux d’échec non négligeable. La concurrence entre les pieds conservés et les nouveaux plants, l’état du sol et les maladies en constituent les facteurs principaux.

C’est dans ce contexte que les outils d’information développés à l’intention des viticulteurs insistent d’une part sur la qualité des plants et des porte-greffes à utiliser et d’autre part sur la manière de préparer le sol qui les recevra. Leurs recommandations dans ce domaine portent sur l’importance de travailler le terroir lorsqu’il est bien sec, en terrain argileux comme en terrain limoneux.

Enfin, les apports en fumure sont préconisés pour fertiliser les sols pauvres. Les engrais minéraux sont déconseillés l’année de la complantation surtout s’ils sont azotés . C’est donc tout naturellement pendant cette période que les amendements d’origine végétale peuvent se révéler une bonne alternative.

En savoir plus :
https://gironde.chambre-agriculture.fr/fileadmin/user_upload/Nouvelle-Aquitaine/100_Inst-Gironde/Documents/pdf_nos_publications/Reussir_ses_complantations.pdf  
http://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/le-remplacement-des-manquants-ou-complantation/