Entre octobre 2023 et mars 2024, il est tombé de grandes quantités d’eau partout en France (hormis dans le Languedoc-Roussillon où la sécheresse fait rage).
En moyenne selon Météo France, les précipitations ont été 1,4 fois plus importantes en octobre et 1,5 fois plus importantes en novembre, idem au mois de février.
Les stocks d’eau sont bien reconstitués, les sols humides, les rivières bien remplies tout comme les nappes phréatiques qui permettent alors à la végétation de puiser correctement dans le sol pour se développer.
Mais quels sont les conséquences pour le vignoble ? Si une canicule surgit cet été, comment y faire face ?
Quels sont les risques d’une saturation des sols en eau pour la vigne ?
Même si la vigne s’avère plutôt résistante à un excès d’eau, il peut y avoir des conséquences néfastes pour vos cultures.
Une saturation des sols en eau peut entraîner un risque d’asphyxie racinaire, surtout sur des sols à la texture lourde, à cause d’un manque d’éléments nutritifs essentiels au développement de la vigne comme l’azote, le phosphore, le potassium ou encore le magnésium.
La vigne aura alors du mal à assimiler les nutriments nécessaires à son bon développement.
Par ailleurs, un sol saturé en eau présente des risques plus importants de maladies comme le mildiou ou le botrytis qui diminue la vigueur de la vigne en réduisant l’apport en azote.
Dans tous les cas, les rendements s’en trouvent altérés, tout comme la qualité des baies produites. C’est d’autant plus vrai si les pluies torrentielles interviennent proche des vendanges.
La vigne a besoin d’un temps chaud et sec pour produire des baies sucrées en quantité.
Le risque est d’intervenir avec des engins trop lourds sur des sols gorgés d’eau ce qui conduit à des phénomènes de tassement, de lissage, de dégradation de la structure du sol et de la porosité, entraînant ainsi un risque accru d’aggravation de la situation, notamment sur les sols fragiles.
La solution ? Analysez votre sol pour connaître ses besoins et réglez le problème avec les amendements adaptés.
Nous vous recommandons notamment de nourrir le sol afin d’éviter une carence en éléments nutritifs avec Agrimus. Vous pouvez également utiliser Ecorcimus pour favoriser un bon développement racinaire des jeunes plants.
Que faire en cas de canicule après un excès en eau au vignoble ?
Même si la vigne est adepte de la chaleur, de fortes températures soudaines peuvent avoir des conséquences nocives sur les rendements et la qualité des baies produites.
Les fortes pluies entre l’automne et le printemps ont eu l’avantage de créer des réserves en eau dans les sols.
Néanmoins, ce n’est pas parce que le sol est saturé en eau au printemps que le stress hydrique ne touchera pas vos vignes cet été. Si la chaleur intervient brutalement, les conséquences sur vos vignes peuvent être délétères.
Des épisodes soudains de fortes chaleurs peuvent venir brunir les feuilles des pieds de vigne et des lésions peuvent apparaître sur les baies, impactant alors la qualité et la quantité de baies produites.
La solution ? Anticiper la canicule en procédant à des apports d’argile montmorillonite qui permet de retenir l’eau dans le sol afin que la vigne puise ce dont elle a besoin, lorsqu’elle en a besoin. Vous pouvez également enherber vos parcelles afin de limiter l’évaporation et une élévation trop importante de la température.
De l’eau en excès et une canicule ne sont pas synonymes d’équilibre au vignoble
Difficile d’anticiper les quantités de précipitations qu’a connu la France depuis l’automne. Mais vous pouvez anticiper la canicule de l’été, de plus en plus fréquente, année après année.
Corrigez cet excès en eau et prenez soin de vos plants de vignes grâce à l’intervention d’amendements organiques qui permettent d’améliorer la rétention en eau lors de fortes chaleurs et de diminuer les risques de carences en éléments nutritifs lors d’épisodes durables de précipitations.